L’autonomisation des sites

La vie associative et la vie sportive sont deux domaines prioritaires pour la Ville de Lens. Depuis quelques années, elle a impulsé une nouvelle politique permettant aux associations de pouvoir organiser des rencontres sportives 365 jours à l’année en leur donnant plus de responsabilités sur certains sites sous la forme d’une autonomisation de l’utilisation des équipements sportifs. Du gagnant-gagnant entre la Ville et les associations, ce qui renforce ainsi la notion de service public chère à la majorité.

Les premiers équipements sportifs concernés par l’autonomisation de l’utilisation par les clubs

Il est donc possible qu’une association sportive puisse âtre autonome sur un équipement sportif particulier. Les sites concernés par cette nouvelle manière de travailler entre la Ville de Lens et les associations sont le stade Debeyre, le gymnase Jean-Zay, la halle Faucquette, le stade Moulin, le stade Wattiau, le stade Mazereuw, le gymnase Jaurès. A venir dans les mois qui viennent, deux nouveaux sites: le gymnase Hochman et le stade Carpentier.

La réglementation

Un référent unique de sécurité doit être présent sur chaque site (en tant qu’Établissement Recevant du Public) lors de son ouverture notamment pour alerter les secours et assurer l’évacuation en cas de besoin. Cette responsabilité peut être transférée à l’association utilisatrice de l’équipement en formant les dirigeants. Par contre, pour les équipements accueillant simultanément plusieurs associations, le référent unique de sécurité est un agent municipal. Deux associations ne peuvent donc être sur un même site en autonomie. La taille et la capacité d’accueil des équipements doit également être prise en compte pour définir la possibilité ou non de transférer la responsabilité de la sécurité à l’association utilisatrice. Ainsi, certains équipements comme la halle Coubertin (forte capacité et plusieurs associations présentes dans l’équipement) ne peuvent rentrer dans la catégorie des sites concernés par l’autonomisation d’utilisation.