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L'agenda

25 jan.
20H

AGNES JAOUI

Nouveau spectacle : « Attendre que le soleil revienne »

Voilà quelques années, qu’on me demande - la foule en délire et surtout Olivier Gluzman - d’écrire des chansons en français.
Mais je n’arrivais pas à écrire des paroles de chansons. Et en fait, j’avais à peine envie de chanter en français, même les mots des autres. Je me sentais protégée, je crois, par les langues étrangères tandis qu’en français, je me sentais comme à nue, maladroite et ne trouvant pas comment faire chanter les mots. Peu à peu j’ai appris, à raison d’une à deux chansons par concert et par disque. J’ai apprivoisé le français chanté et accepté de me montrer un peu plus intimement en chanson.
Et voilà, après 20 ans de scène en espagnol, portugais, hébreu ou arabe, un premier album en français.

Agnès Jaoui

31 jan.
20H

STEPHAN EICHER

Stephan Eicher
Seul en scène

Le hasard, mon fidèle compagnon, qui connaît toutes les abréviations et inversions mieux que n'importe quel GPS, m'a emmené, lors d’une flânerie de printemps, dans un quartier
moins affairiste ; un quartier rêveur, presque villageois, dans cette ville où je me trouvais par hasard.
Le hasard, toujours lui, m’obligea à contourner un tramway accidenté. Et je me retrouvais sur une place où de grands arbres cachaient une récente et élégante bâtisse, couchée
comme un animal sauvage, sûr de lui, sans peur.
Le bâtiment portait la mention THÉÂTRE

Au cours de mes 40 années en tant que musicien itinérant, j’ai appris que les théâtres sont de bons endroits pour exercer cet acte à la fois excitant et effrayant qui est de monter sur scène devant un public.

Je sais qu’il a un rideau rouge et lourd qui étouffe la rumeur du monde extérieur et ses actualités sans fin ; qu’il y a un public qui s’est soigneusement préparé pour ce rendez-vous et amène le plus précieux des biens : son attention !

J’aspire depuis longtemps à passer davantage de temps qu’une seule soirée de concert ; à séjourner en travaillant avec l’équipage de l’un de ces grands navires fermement ancrés, au coeur de l’une de ces merveilleuses machines, de ces vaisseaux des rêves.

La porte était ouverte. Les gens étaient accueillants, curieux et attentifs… Et ils m’ont proposé de poser mes bagages, mes chansons, les paroles de mes amis Philippe Djian et Martin Suter, mon premier synthé acheter en 1980, une boite à rythme poussiéreuse, une guitare achetée tout de suite en sortant dans un magasin de musique à deux pas du théâtre…oui, ils existent encore, ils n’ont pas tous disparu comme les magasins de disques. Il y aurait, bien entendu, des histoires à raconter sur ce sujet. Bien des histoires…

Et si tout va bien, comme dans une chorale, la voix individuelle se fondrait dans quelque chose de plus grand, de plus humain. Oui, peut-être que le mot « humain » est plus approprié pour ces moments-là.

J’amènerais mes peurs, mon courage, mes inquiétudes et mes joies, à cette adresse exacte :
notre univers, notre galaxie, la Voie Lactée, notre système solaire, la planète Terre, l'Europe
– Le Théâtre

Et nous voilà, vous, moi et le hasard
Merci pour votre temps et votre attention

Coeurdialement
Stephan Eicher

06 fév.
20H30

HANAMI

En japonais, HANAMI désigne le fait de se délecter du spectacle très éphémère de la floraison des cerisiers. En français, il désigne un duo de musiciens pratiquant une chanson électronique teintée d’influences pop et hip hop.
Aux urgences d’un monde qui semble s’écrouler, ils opposent tendresse et lucidité, clairvoyance et poésie pour hurler l’envie de ne pas en rester là, de ne pas se satisfaire de ce constat et de parier sur la beauté comme remède à l’anxiété.

08 fév.
20H

CHIEN NOIR

Cette poésie musicale porte Apollo, premier album au sein duquel chien noir se mue en astronaute de la galaxie pop, remontant le temps jusqu’à la variété des années 80 et 90, celle de son enfance. De Jean-Jacques Goldman à Phil Collins, en passant par Springsteen, David Bowie, Mike and the Mechanics...
Ces références transparaissent dans la production comme dans les chansons, munies des mêmes moyens et des mêmes envies qu’à l’époque : que la musique sonne, sonne, sonne ! Et qu’elle fasse vibrer nos cordes sensibles.
Apollo, c’est aussi le nom d’un dispositif médico-expérimental dont aurait pu bénéficier la mère de Jean, disparue il y a quelques mois : « Après sa mort, j’ai réalisé que ce nom d’Apollo, qui la faisait beaucoup rire, devait devenir celui de l’album.
Vu que l’album me permet de parler de tout ce qui a pu me construire, il me permet de perpétuer mon propre souvenir et de sauver ma mère. Elle y est partout, même lorsque je ne parle pas d’elle. »
Autour de ce fil rouge, chien noir raconte l’amour, l’amitié, les départs et les retrouvailles, les exaltations et la mélancolie, tout ce qui constitue nos existences. Tel un vaste récit d’apprentissage, éternel recommencement où l’écriture devient « un prisme formidable pour voir à travers soi ». Cette intériorité est permise par une structure sonore pop,
chaleureuse. Ces douze titres, riches du chemin déjà tracé par les deux EP de chien noir, ont bénéficié des apports de Lionnel Buzac, de Martin Lefebvre et de Tristan Salvati. Du minimalisme mélancolique de « Dans les yeux le monde » à la danse auto-tunée de « Julia », du R’n’B eighties d’« Olvido » au mid tempo à l’anglo-saxonne de « Si j’étais toi », de la ballade folk « Rien à voir » à la pop spacieuse aux échos hip hop de « Ton coeur »… Le chant de Jean est plus affirmé que jamais.
« Est-ce que toi aussi, tu fais comme si, ton coeur n’allait pas éclater ? », demande Jean dès les premières mesures. Peut-être que oui, mais il bat la chamade en écoutant Apollo.

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