L’inventaire du patrimoine arboré

Depuis 2014, date de la dernière actualisation de l’inventaire dans le cadre de l’élaboration du plan de gestion différenciée, on compte pas moins de 30 125 arbres recensés.

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Arbres situés en espaces verts
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Arbres en espaces à caractère naturel
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Arbres en accompagnement de voirie
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Arbres sur les terrains de sport et les complexes sportifs
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Arbres dans les écoles municipales
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Arbres dans les cimetières

La technique utilisée pour l’inventaire :

  • Repérage GPS des arbres,
  • Cartographie informatisée des données,
  • Etablissement d’une fiche d’identité évolutive pour chaque arbre inventorié, présentant notamment
  • Le genre et l’espèce,
  • Le positionnement,
  • L’état sanitaire,
  • Les mensurations,
  • L’environnement proche (revêtement de sol, présence de réseaux,…)

Ces informations sont utiles pour établir un plan de gestion du patrimoine arboré et ainsi programmer les opérations de renouvellement des arbres.

Bilan du patrimoine arboré de la Ville de Lens

Un patrimoine arboré assez diversifié (60 genres et 82 espèces recensées) mais nettement dominé par quelques espèces :

  • L’Erable sycomore (29 %)
  • Le Platane à feuilles d’Erable (10%)
  • Le Tilleul à grandes feuilles (9%)
  • Le Peuplier d’Italie (8%)
  • Le Prunier ornemental (6%)

Un patrimoine arboré vieillissant, avec un âge moyen d’environ 50 ans. Cette information nous permet d’établir un plan de renouvellement basé sur une espérance de vie moyenne des arbres en ville de 50 à 100 ans selon les espèces

Une charte de l’arbre

pour préserver le patrimoine arboré de la ville

Comme beaucoup de villes en France, la municipalité met en place une charte de l’arbre. L’objectif: faire prendre conscience de la richesse de son patrimoine arboré aux entreprises mais aussi aux riverains en établissant quelques mesures à respecter.

Une charte de l’arbre pour quoi ?

Avec quelques 33 000 arbres sur son territoire, dont une dizaine d’arbres dits remarquables, la Ville de Lens est une ville verte et cela se ressent dans sa politique environnementale. Dans le cadre de l’arrivée du Louvre-Lens en 2012, des aménagements paysagers avaient vu le jour aux abords du site de la Cité 9. Depuis, les corridors boisés se sont multipliés. Ces dernières semaines, des plantations ont été faites à l’avenue Van-Pelt ou encore au bas du boulevard Basly. Une forêt urbaine va embellir ce patrimoine de 13 000 arbres et la ville s’engage à deux nouvelles plantations sur son territoire pour chaque arbre abattu (pour cause de maladie ou de danger dans son environnement immédiat). Depuis 2017, ce sont près de 5 640 arbres qui ont été plantés.

Une charte de l’arbre pour qui ?

Il y a deux destinataires: les entreprises et les riverains. Désormais, les entreprises ayant été choisies pour des chantiers dans le cadre des marchés publics devront signer cette charte. Elle donnera les éléments nécessaires à des entreprises d’aménagements paysagers pour organiser des plantations dans de bonnes conditions (respect des saisons, le choix des espèces selon la région, l’espace entre les plantations etc.) ainsi qu’aux entreprises devant intervenir sur la voirie (mise en place d’un périmètre de sécurité autour d’un arbre, respecter la distanciation avec les arbres lors de l’intervention etc.). Au-delà de la charte de l’arbre remise à chaque entreprise, des fiches techniques leur seront distribuées avec les préconisations à suivre.

Les riverains sont également concernés par la charte de l’arbre. Clairement, la Ville de Lens en appelle au civisme de chacun: certains gestes (comme jeter son seau de peinture au pied d’un arbre ou alors le dégrader volontairement en effectuant des gravures dans l’écorce etc.) ou maladresses (une mauvaise manoeuvre ou accident d’un véhicule important impactant l’arbre) seront pris en compte. Un document reprenant la synthèse de la charte de l’arbre sera établi par la collectivité et distribué aux riverains. Le but est vraiment de respecter le patrimoine arboré de la ville et donc du cadre de vie des riverains qui peuvent en profiter au quotidien.

Une charte de l’arbre à respecter.

Dans le cas contraire, une verbalisation sera établie via une procédure encadrée par un barème qui vaut règle de l’art au niveau national et demeure déjà appliqué par de nombreuses collectivités (Lille, Limoges, Marseille, Bordeaux, Nancy, Lyon…), sur le principe général de facturer les dégâts aux responsables qui feront systématiquement l’objet d’un constat de dégradation par la Ville et l’auteur des faits. « Il reprend diverses données: le type d’arbre, le type de plantation (sujet isolé ou en cordons), son état de santé etc. Ensuite on croise ces données pour obtenir un chiffre qui est multiplié selon la valeur de l’arbre et on obtient la somme de l’amende, » explique Nicolas Lenglet, chargé d’opérations environnementales à la direction du cadre de vie de la Ville de Lens.